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 for the unapologetic jammin’ out sessions alone in your room, and an even better way to start your mornings ft Méi Gān

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wo de mingzhi shi
Shao San
- i'm a fake lover -
Shao San
au nom de l'étrange

Inscrit(e) le : 11/09/2013

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MessageSujet: for the unapologetic jammin’ out sessions alone in your room, and an even better way to start your mornings ft Méi Gān    for the unapologetic jammin’ out sessions alone in your room, and an even better way to start your mornings ft Méi Gān  EmptyJeu 19 Sep - 21:34


    Assise en tailleur sur le plan de travail impeccable de la cuisine, Shao San relit le contrat qu’elle a entre les mains. Un morceau de muffin coincé entre les lèvres, elle grignote machinalement son gouter en se concentrant de son mieux. Le manque de caféine dans son organisme se fait ressentir, elle manque de piquer du nez. Son sweat large lui tombe sur une épaule dénudée avec indolence, peu soucieuse de sa tenue dans son propre appartement privé. Enfin, pas si privé que ça. Elle relit les lignes et pousse un soupir. C’est sans doute ce qu’il y a de mieux. Une petite moue tord ses lèvres fines, déformant tout son visage. Elle ignore de quoi elle a l’air, les cheveux ébouriffés, la peau pâle, seul le tatouage noir sur sa peau ressortant. Ses doigts parcourent les inscriptions chinoises négligemment. Une photo tombe du dossier qu’elle étudiait, la tirant de ses pensées. Le visage de sa future colocataire. C’est donc à ça qu’elle ressemble. Un petit rire lui secoue les épaules. Le destin les as bien reliées, ces deux femmes entre deux sexes. La moue boudeuse revient l’instant d’après. Androgyne ou non, sa nouvelle compagne de chambrée prendra ses appartements dans l’après-midi, et s’installera à ses aises dans ce qui était jusque là la salle de danse privée de la jeune chinoise. Elle a déjà commencé à démonter les grands panneaux de miroirs qui sont normalement installés le long du grand mur, face aux fenêtres. Sa chambre est à l’identique, mais un lit en plein milieu d’une salle de danse, ce n’est pas le plus pratique. Fini les entrainements jusqu’à se tordre les chevilles au creux de la nuit pour retourner en rampant à travers le couloir vers son lit douillet. Son petit corps saute de son appui pour atterrir souplement sur le carrelage. Ne lui reste donc plus qu’à faire le ménage pour accueillir cette parfaite inconnue dans son antre. Ses doigts effleurent la chaine hi-fi du salon, lançant une musique hip-hop sur laquelle elle se désarticule dans l’instant, emportée par le tambourinement des basses, survoltée. Le balai semble apparaître dans ses mains comme par magie. Et en rythme, San donne un brin de nouvelle vie à son foyer, emportée par l’euphorie de la danse, son sweat informe tombant sans grâce selon la gravité à chaque mouvement. Ses jambes seulement couvertes d’un shorty noir, la jeune femme glisse sur le sol sans se soucier de se faire surprendre, la sueur recouvrant peu à peu son épiderme. Le sourire qui flotte sur ses lèvres retombe brusquement lorsqu’elle aperçoit le bracelet à son poignet. Le silence de son faux petit-ami commence à l’inquiéter. Et à l’irriter. La solitude la ronge. Particulièrement la nuit dans ses draps glacés. Mais aussi au fil des heures de la journée, confrontée au silence, au manque d’intérêt des siens. Elle voudrait se rouler en boule sur le parquet verni et se laisser étouffer d’angoisse. Au lieu de ça, le manche du balai lui percute la mâchoire, lui arrachant un cri de douleur. Sa peau se durcit et gonfle rapidement, virant au rouge et bleu. « Et merde. » Une danseuse tuméfiée. Ça lui apprendra sans doute à se laisser à rêvasser pendant qu’elle fait le ménage. Qui plus est un ménage rythmique. Ses doigts fins posés sur sa joue, elle trottine jusqu’à la salle de bain à la recherche de Biafine, désirant calmer la douleur. Elle est encore penchée au dessus de l’évier, étalant la crème sur sa petite douleur faciale quand la porte sonne. Un juron lui échappe. Surement la nouvelle locataire. San se dépatouille comme elle peut avec ses produits et accourt vers la porte, ayant totalement oublié sa petite tenue et l’état de son visage. Un mince sourire aux lèvres, elle ouvre la porte et y passe son visage pour découvrir cette nouvelle connaissance. « Bienvenue à la maison ! » D’instinct, elle tend la main pour aider à porter un sac à l’intérieur, ne voulant pas que sa petite déprime précédente entache sa relation avec Zhi Méi Gān.
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wo de mingzhi shi
Zhi Méi Gān
- i'm a customer -
Zhi Méi Gān
au nom de l'étrange

Inscrit(e) le : 17/09/2013
Citation : Euh...Non ? :')

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MessageSujet: Re: for the unapologetic jammin’ out sessions alone in your room, and an even better way to start your mornings ft Méi Gān    for the unapologetic jammin’ out sessions alone in your room, and an even better way to start your mornings ft Méi Gān  EmptyVen 20 Sep - 20:32

La matinée avait mal commencé, ma mère ayant jugé bon de me reveiller aux aurores.."Ce n'est pas le bon jour pour faire la grasse matinée !".. J'ai 20 ans et ma mère me parle encore comme à une gamine de 5 ans...
Pourquoi m'avait-elle levé aussi -tôt ? Elle pensait que la colocation dont j'allais faire l'objet serait avec un Homme.. D'où lui est venu cette idée idiote.. Celle-ci s'imagine réellement que je vais finir mes jours avec un homme..
Maman, dans quelle langue faudra t'il que je te l'explique ? Je n'aime pas les hommes, d'ailleurs tu dois être la seule à ne pas le voir..
Après quelques minutes à marmonner certains mots incompréhensibles pour toutes personnes présentes dans ma chambre, je m'étais levé avant d'aller filer dans la salle de bain. Elle voulait que je m'habille "convenablement" ce qui veut dire dans son langage en mode "Petite Femme toute sexy, jolie et tout le tralala ~~"..
Au lieu de ça, j'avais opté pour un simple jean noir avec une ceinture blanche ainsi qu'une chemise et un t-shirt noir. Il faisait plutôt beau et chaud, aucune raison de s'habiller chaudement !
Mes valises étaient déjà prête et le rendez-vous que la locataire avait fixer n'était que dans la soirée, j'avais donc la journée pour moi. J'avais d'ailleurs passer celle-ci hors de chez moi. Tantôt au love hôtel, tantôt aux café du coin.
C'est d'ailleurs comme ça que je ne vis pas la journée passer. Je me dirigeais alors vers la porte d'entré, récupérant les deux valises que ma mère avaient déposés dans le longs couloirs. Ca y est, c'était le jour où ma génitrice allait me laisser enfin tranquille..du moins je pense ? Je sais qu'elle ne s'aveourais pas vaincu facilement..
Après avoir lutté avec le chauffeur de taxi pour lui faire emprunter la route que je voulais, celui-ci voulait passer par le centre ville ! Bah ouais, il voulait que je paye plus cher ! Non mais où il se croit celui-là ? Vouloir me faire payer une course qui aurait pu être moins longue.
Je finis par trouver rapidement l'appartement que je cherchais, trainant mes grosses valises que je laisser à mes pieds avant de frapper à la porte pour signaler mon arrivée ici.
La porte ne tarda pas à s'ouvrir devoilant une jeune femme, son short laissait dévoiler ses jambes, mon regard remonta rapidement sur son visage, je ne voulais pas passer pour une obsédé dès le début et pourtant je ne pu retenir ma phrase.
« Si j'avais eu un bienvenue avec ce genre de tenue, j'aurais été vraiment contente ! Qu'est ce que vous vous êtes fait à la joue ? » Je regardais son visage, ses cheveux ébouriffer semblait montrer qu'elle venait tout juste de ce lever..Où de ce battre vu la couleur de sa joue. Je fronçais les sourcils d'un air inquiète.
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wo de mingzhi shi
Shao San
- i'm a fake lover -
Shao San
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Inscrit(e) le : 11/09/2013

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MessageSujet: Re: for the unapologetic jammin’ out sessions alone in your room, and an even better way to start your mornings ft Méi Gān    for the unapologetic jammin’ out sessions alone in your room, and an even better way to start your mornings ft Méi Gān  EmptyLun 23 Sep - 20:12

Spoiler:
    « La pudeur est notion abstraite. Lorsque les portes de la salle se referment, emprisonnant les élèves de la section d’art, retenant les notes d’une chanson endiablée, Shao San se fiche bien des parties visibles de son corps, seule compte la danse, la possibilité pour son corps élastique de se tordre gracieusement. Debout derrière la porte de son petit appartement, la jeune chinoise a soudain une conscience acide du moindre grain de beauté dévoilé devant cette jeune femme au sourire malicieux. Elle esquisse un geste pour tirer sur les bords de son pull avant de secouer la tête, exaspérée par sa propre sottise. Méi Gān se voit très certainement nue tout les matins, rien dans son anatomie ne la surprendra. Elle s’écarte, voulant la laisser entrer, qu’elle ne reste pas sur le palier. Parfois San se demande où sont passées ses bonnes manières. Un sourire éclaire furtivement son visage. Ses bonnes manières ont été souillées par son besoin d’argent, tout simplement. Elle passe ses doigts dans ses cheveux pour ajouter quelque chose, mais sa nouvelle colocataire la devance. « Qu'est ce que vous vous êtes fait à la joue ? » La chinoise fronce le nez. Est-ce qu’elle a l’air si vieille pour que la jeune fille qui lui fait face la vouvoie ? Ses doigts se portent par réflexe à sa joue, tâtant la peau endolorie. Le geste lui tire une grimace de douleur. Encore heureux qu’elle ne se soit pas démise la mâchoire, malgré son petit gabarit, elle est parfois d’une violence surprenante. Ses doigts se referment sur l’une des grosses valises posées dans l’entrée, désirant aider Méi Gān à s’installer dans son nouveau chez elle, la mettre à l’aise dans ce qui est désormais non plus son mais leur foyer. Sa voix reste assurée quand elle répond, ne voulant surtout pas affoler la jeune femme avec sa maladresse légendaire. « Je me suis cognée en m’entrainant. Rien de grave. » En vérité, sa mâchoire est un bloc de douleur, mais la jeune danseuse à connu bien pire. Il y a eu les entorses, les chutes, les sauts ratés, les chocs avec ses partenaires. Le hip-hop n’a rien de moins gracieux que la danse classique, mais tellement plus d’occasion de se blesser. Elle tire l’énorme valise à travers le couloir, courbée en deux par le poids, son pull remontant bien trop haut sur ses cuisses. La gêne n’existe plus dans son esprit. De toute manière, les deux jeunes femmes vont vivre ensemble, San n’a aucune intention de se priver de son petit confort pour une question de millimètres de peau se découvrant. Essoufflée, elle remonte ainsi jusqu’à la chambre totalement vide, ne comprenant qu’un lit et une armoire pour que sa colocataire puisse s’installer comme il lui plait. En voyant la pièce, San gonfle ses joues comme une enfant. À peine quelques jours auparavant, elle virevoltait encore en s’observant implacablement dans les miroirs muraux. D’ailleurs, pour elle qui dort sur un matelas à même le sol, se souvenir que le minimum de confort vital nécessite un lit à été un sursaut de dernière minute. Et un trou béant dans son malheureux porte-monnaie. Elle se promet intérieurement d’obtenir un cadeau de la part de son faux petit-ami pour se consoler. « Tu peux t’installer comme tu veux, c’est chez toi ici. Pour les courses et le reste de l’appartement… je ne suis pas très possessive, sert toi dans mes affaires si tu veux, du moment que ce n’est pas un bordel sans nom plus loin que dans ta chambre. » Elle se mord la lèvre, consciente que son discours peut avoir l’air sec et autoritaire. Ce qu’elle n’est pas l’ombre d’une seconde. Simplement, elle ne peut pas s’empêcher d’en vouloir un peu à Méi Gān de lui avoir pris sa salle de danse rien qu’à elle…
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MessageSujet: Re: for the unapologetic jammin’ out sessions alone in your room, and an even better way to start your mornings ft Méi Gān    for the unapologetic jammin’ out sessions alone in your room, and an even better way to start your mornings ft Méi Gān  Empty

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