how the story goes on ★BABYDONTCRY
Le problème avec un bébé qui vient juste de naître ; c'est qu'il hurle, qu'il pleure, et qu'il nous casse juste les couilles. Le problème, avec un bébé qui vient de naître, c'est qu'on doit lui trouver un prénom, alors qu'on a juste eu la flemme d'y penser plus tôt, alors que, pendant neuf mois, on aurait pu prévoir un prénom. Mais non. Alors, le bébé, il naît, et, par magie, il se retrouve avec un prénom, un nom, et des larmes. L'avantage avec un bébé qui vient de naître, c'est qu'on est récompensé. C'est que, après neuf mois de pure douleur pour les deux parties, on se retrouve avec un truc qui pourra nous ramener du bonheur. Alors avoir un bébé, c'est un mal pour un bien, mais avoir Keith, c'est un mal pour un mal.
Keith, ce n'est pas le petit garçon parfait. Non. Il ne le sera sans doute jamais. le rêve de sa mère ? Avoir une petite fille. Déjà, ça, c'était loupé. Mais ça passe, ça va, on accepte, et monsieur Nam voulait plus un homme qu'un vagin, alors il était content, il était satisfait. Seulement, si le sexe n'était qu'un problème chez Keith. Car Keith, c'est .. comment dire. Lorsqu'il était petit, il avait toujours eu des soucis à propos de sa compréhension. Il a un cerveau très lent, il lui faut le temps de réfléchir. un blond coréen, en gros. Et ça, ça vexait ses parents. Ils voulaient un gamin à la limite du surdoué, un gamin qui procure du bien-être en le voyant, un gamin bien fait, un gamin grand, un gamin beau, un gamin intelligent, un gamin malin, un gamin drôle, un gamin parfait, quoi. Mais, ils ne pouvaient rien dire au petit Keith. Car le petit Keith, était petit. Ils vivaient à Las Vegas. le père du petit était un campagnard qui avait su évoluer au fil du temps, et qui s'était rapidement retrouvé à la tête d'une entreprise agro-alimentaire. Bonne fin, qui faisait la fierté de toute la famille Nam. La mère, elle, était juste une femme comme les autres ; une coréenne, rencontrée lors d'une soirée, tombée sous le charme du campagnard, mais surtout sous le charme de son entreprise et du porte-feuille qui allait avec. Mais ça, on ne le saura pas avant un gros, très gros moment.
Vers, environs, ses onze ans, le jeune Keith se retrouvait séparé en deux. L'entreprise de son père avait fait faillite, beaucoup d'histoires, empoisonnements du peuples. Des choses trouvées par ci par là. L'agriculture devenue tout simplement commerciale. Production en masse. Aussi, quelques conflits avec d'autres sociétés, qui avaient aidé monsieur Nam à choisir entre se battre et lâcher. Le choix était évident. Et la fin, elle aussi. Madame - enfin, ex madame - Nam termina par quitter son cher et tendre époux, quémandant un divorce rapide. Après avoir été divorcés, cette jeune - ou plutôt âgée - Séoulienne disparu. Monsieur Nam se retrouvait abandonné, avec un fils à charge. Fils tellement perdu qu'il ne comprenait rien à ce qu'il se passait. Aujourd'hui encore, il ne comprend que très peu. Monsieur Nam se retrouvait à retourner dans sa chère campagne, dans laquelle il fut accueilli avec de gros sourires. Beaucoup d'amour envers lui, une famille heureuse de le voir, surtout avec le petit Keith, qui était habillé à la manière d'un enfant de bourge. Le campagnard revêtit rapidement son habit habituel, incitant son fils à en faire autant.
Les années passaient vite, mais vers ses quinze ans, tout changeait. Keith était plutôt heureux. Dans tout ce qu'il faisait. Il vivait à la campagne, il était un ancien riche, même si on se moquait légèrement de lui, ça passait encore, il n'en voulait pas aux gens qui faisaient ça. Il n'en voulait jamais vraiment à personne. Seulement, il avait eu la mauvaise idée que d'approcher un groupe d'enfants .. mh, comment dire, fils de gros entrepreneurs dans la navigation. Et c'était vite fait. Il avait cru qu'ils l'aimaient ;
simple foutage de gueule. Il avait terminé deux semaines avec un plâtre, puis une semaine avec un bandage, et aussi, des pansements un peu partout. Ils s'en servaient comme souffre douleur, et des fois, ça allait trop loin. Keith, qui ne disait rien, mais vraiment rien à son père, ne cherchant pas trop à l'impliquer, et ne comprenant pas aussi pourquoi on lui faisait ça, avait décidé de tout cracher. Il avait dit à ce dernier que les responsables de ses malheurs n'étaient pas une pauvre marche d'escaliers mais des gamins égocentriques qui cherchaient à le ridiculiser, lui, et ses idées d'amour.
La suite, était aussi du rapide. Le père, tout simplement agacé par le comportement de ces gosses, et ne cherchant pas vraiment de merde, décida de partir en Chine. Maintenant, problème de langue ; déjà que, apprendre le coréen à son fils était difficile - enfin, il lui parlait en coréen à la maison, mais bon -, mais lui apprendre le chinois par dessus, ça risquait d'être d'un level pire que supérieur. Pourtant, il le fit, il apprena le chinois à son gamin, lui donnant des cours réguliers, pendant au moins une année. Il avait un professeur coréen qui lui donnait les cours habituels, les cours qu'on apprend au lycée. Une fois son chinois plutôt bon, voire correct, il était lâché dans un lycée. Deux ans d'apprentissage complet, ça payait ses frais. Il parlait convenablement le chinois, un peu l'anglais, et du coréen. Aussi, il s'était refait une réputation.
Dernier hic ; son cher père avait un gros problème d'argent. Il peinait à tout payer. Il travaillait dans des usines de chaussures, et le salaire n'était pas fameux, comparé à ce qu'il gagnait avant. Alors, Keith avait décidé de l'aider, en s'engageant dans un métier. Puis, il avait entendu parler de cette fameuse agence. Rapidement, il terminait par y être engagé, et devenir le petit ami de deux personnes ; ça portait ses fruits, il gagnait beaucoup d'argent, juste pour faire semblant d'être amoureux. Et vu son comportement, c'était facile; Il n'était qu'amour.
------that's how i live my life ★ IMABIGBOY
Plusieurs choses peuvent qualifier l'américain. Beaucoup de chose, même, si j'ose dire. La première chose qui peut qualifier Keith, est bien sûr l'objectif étourdi. Eh ouais. Le truc là, le nain, le musclé mais surtout Keith, est
étourdi. Et pas qu'un peu. Il vous fixe pendant au moins dix minutes, sans comprendre quoique ce soit. Enfin, plusieurs raisons font qu'il n'écoute pas ; soit il s'en fiche, du coup, il fait que fixer. Soit vous parlez trop rapidement, et il est trop lent pour piger. Soit il ne voit pas de quoi vous parlez. Dans tous les cas, il ne pige pas, il reste de marbre, en vous fixant, avant de vous sortir, comme si c'était normal, de répéter tout ce que vous venez de dire. Chose purement impossible pour l'être humain, sauf si la personne a un cerveau d'éléphant. Et ça, j'en doute fort.
Second objectif pour le qualifier, ou plutôt ... phrase (?) ;
imbécile heureux. C'est bien un imbécile heureux. Il sourit tout le temps, il vous fixe avec l'air bête, et il dit n'importe quoi. Il fait des blagues merdiques, personne ne les comprend, et il est très - voire trop - gentil. Quand on le taquine, quand on l'insulte, quand des gens dans la rue lui disent des choses, il sourit tout simplement. Il n'ignore pas, non, ça atteint son cerveau, mais cerveau trop lent pour comprendre. En gros ; son cerveau ne lui permet que de sourire.
Troisième objectif ;
naïf. Plus naïf que lui, impossible. Si un inconnu lui dit de monter dans son van blanc en lui montrant une sucette, il suivra bêtement. Si on lui dit que la mer est bleue car les poissons ont une pisse bleue, il croira ça. Il est con, très con, et très naïf. Seulement, il ne s'en rend pas compte, et il ne fait rien pour changer cela. Même si on trahit sa confiance, il accorde une seconde chance, une troisième, une quatrième. Il pardonne trop facilement, c'est certain.
Quatrième objectif ;
égoiste, et encore, beaucoup trop égoiste. Si il croise un pauvre monsieur dans la rue, il passe sans rien faire. Si il voit un petit gamin qui veut une glace et, que, lui, a une glace dans sa main, il ne la donnera pas. Si il voit quelqu'un qui a juste besoin d'un petit centime pour pouvoir s'acheter un dvd, il le laissera crever de frustration dans le magasin. Il est gentil, certes, ce n'est plus à prouver, mais il ne prête pas, il ne donne pas, il garde. Ce qui est à lui est à lui, on l'a toujours éduqué comme ça. Surtout son père, en fait. Ce qui est à lui restera à lui, même après sa mort.
Cinquième objectif ;
méchant. Attention. Paradoxe, n'est-ce pas ? Gentil mais méchant. C'est tout con, croyez-moi. Il est gentil presque 90% du temps. Mais lorsqu'il loupe quelque chose, lorsqu'il se fait engueuler, lorsqu'il se fait frapper, lorsqu'il a des soucis au lycée, lorsqu'il ramène une mauvaise note, lorsqu'on lui interdit quelque chose, il boude. Il boude, et pas que, en fait. Il lance des regards digne des plus grands tueurs en série, et il a beaucoup de rétorque. Il devient méchant, vile, cruel, et il fait tout pour repousser les autres. Lorsqu'il est dans cet état, le meilleur choix est de passer son chemin, si on veut le garder dans notre liste d'amis.
Sixièmes objectifs ;
serviable + maladroit. Deux objectifs en même temps. Il est très serviable, il rend toujours service à qui il peut, tant qu'il n'a pas à donner quoique ce soit dedans, mais il est très maladroit. Si on lui demande d'apporter une tasse, il la renverse à coup sûr. Si on lui demande de laver l'écran d'une télévision, il se goure à coup sûr, il casse presque la télévision. Si on lui demande de laver du linge, le linge tombera avant et après la lessive. Dans tous les cas, si on veut lui confier des tâches, il faut être sûr que ce ne sont pas des objets importants qui sont en jeu.
------que pensez-vous de l'agence? ★LIKEANOBJECT
L'agence, c'est un peu tout pour lui, pour le moment. Pour lui et pour son père, pour être précise. Sans l'agence, il finirait à la rue, il ramperait pour avoir de quoi remplir son estomac, et qui sait, il n'aurait même de scolarité. Alors, l'agence est tout simplement tout ce qu'il a pour vivre. L'agence est tout. Quant à ce qui le différencie des autres, disons, que, lui, il est très, très adorable. Pas qu'une façon de parler. Lorsqu'on l'a en petit ami, il risquera de raconter presque tous les jours de la merde, il racontera autant de merde possible, histoire de faire rire son loueur/sa loueuse. Il est aussi serviable, donc il fera tout ce qu'on lui demande, sans poser aucune résistance. Seul souci ; il ne prêtera rien à son loueur/sa loueuse. C'est son seul défaut remarquable.