question 1 ★ pour toi, le petit ami idéal se résume à quel genre de personne? qu'est-ce que tu regarde en premier?
son visage. tout est une question de beauté. honnêtement je ne pourrais pas me voir sortir avec une personne laide - ma fierté en prendrait un sacré coup - parce que j'ai de hauts standards, vous comprenez?
sa personnalité. mh. j'aime bien les personnes gentilles,  douces, tendres, bref assez romantiques quoi. mais c'est assez rare en ce moment, je veux qu'on soit bons amis avant toute choses et que la confiance s'installe.
son corps. je regarde ses formes bien sûr. une fille qui n'a pas assez de poitrine, ou de fesses... voir même un mec qui n'a pas un objet cylindrique assez grand. enfin je suis à cheval sur la propreté, donc les poilus et les crades, vous les bannissez.
son porte-monnaie. je cherche quelqu'un de riche, c'est ue question stupide que vous me posez là. franchement, si la personne n'a pas un portefeuille pour satisfaire mes besoins essentiels, ça ne peut pas fonctionner. il me faut quelqu'un à ma mesure, comprenez?
j'en ai aucune idée. une personne sympa avec qui on peut assez facilement discuter. je demande pas l'être parfait non plus, on va dire que j'aime tout le monde et que je laisse les choses se faire d'elles-même.



question 2 ★ dans cette liste de mots, qu'est-ce qui te correspond et surtout te décris le mieux? tu peux sélectionner deux choix maximum si tu veux.
patient, modéré, tolérant, romantique, doux, généreux, à l'écoute.
sérieux, calme, réservé, timide, susceptible, intelligent, persévérant.
dérangé, hyperactif, sociable, pipelette, souriant, attachant, farceur.
fortuné, galant, indécis, prospère, privilégié, réputé, obligé.
je suis unique, alors rien de cette liste ne me correspond, sans passer pour un baratineur.



question 3 ★ une immense araignée vient de passe, tout près de toi. quel est ta première réaction? sois honnête.
ben alors, bernadette... qu'est-ce que tu fiches hors de ton bocal. tu vas vite y retourner, non mais.
je frôle la crise cardiaque après avoir sursauté de vingt mètres de haut. je me dis que si je m'éloigne le plus loin possible, elle me suivra pas.
ouais bon, c'est qu'une araignée, les petites bêtes mangent pas les grosses. elle est pas mignonne, alors soit je la tue, soit je la remet dehors. ça dépend de mon humeur.
j'essaye de pousser des cris menaçants - bien que je suis complètement paniqué. j'ai très peur de détourner mon regard de la bête, mais je tente par tout les moyens de la faire fuir.
je passe mon chemin. j'm'en fiche, j'ai des gens chez moi, alors ils finiront bien par s'en occuper eux-même non?



question 4 ★ ton passe-temps, ton hobby, ta passion, tes loisirs ou simplement ton activité favorite, c'est quoi?
j'aime surtout et avant tout le shopping, mais il m'arrive de faire des voyages ou des croisières, bref. j'aime surtout dépenser mon argent, et me la couler douce. c'est aussi simple que ça.
un passe-temps? je travaille beaucoup mais je dirais que je passe mon temps libre à faire du sport. j'ai pas particulièrement de sport en particulier, je fais un peu de tout.
la fête bien sûr ! vous ne pouvez pas vous amuser à faire une soirée réussie sans mon humble présence, c'est évident. j'aime sortir et écouter de la musique.
sortir avec mon amoureux, organiser des petites soirées en tête à tête, aller au cinéma, manger u restaurant. bref, tant que je peux avoir mon petit copain, le passe-temps sera parfait.
le sexe, le sexe, le sexe. c'est aussi simple que ça... alors je sais pas si ça peut être considéré comme un loisir ou quoi que ce soit, mais bon. c'est comme ça.



question 5 ★ c'est peut-être indiscret, mais t'en est où niveau sexualité ?
j'ai mon copain / ma copine. ça me convient parfaitement ! je n'irais jamais voir ailleurs.
c'est pratiquement mort, en fait. je dois dire que mes mains connaissent très bien les parties les plus sensibles de mon corps, si vous voyez ce que je veux dire.
une nouvelle personne tous les soirs ? c'est aussi simple que ça.
ce n'est pas ma priorité. si je tombe sur quelqu'un et que ça clique, tant mieux. c'est pas plus grave si ça tombe à l'eau.
qu'est-ce que c'est, ça ? une forme de rituel vaudou ?



question 6 ★ que préfères-tu parmi tous ces choix ?
la solitude. parce que mine de rien, j'ai besoin de me retrouver dans mon coin une fois de temps à autres.
l'alcool. parce que tout le monde sait que la fête est ma meilleure amie.
la nature. il n'y a rien de plus relaxant qu'une longue balade dans la forêt.
la neige. juste parce que j'ai vraiment envie de t'éclater une balle de neige en pleine gueule.
le corps humain. c'est fou le nombre de truc cool que tu peux faire avec ça !

how the story goes on ★ Né en novembre quatre-vingt sept d'un couple de gens droits et admirables, je ne fus pas leur premier enfant. En effet, mon grand frère avait déjà trois ans d'avance sur moi et si je puis dire ainsi, c'est plutôt avec plaisir que je fus accueilli, ardemment désiré. Comme toujours. Cette habitude d'être attendu et convoité me poursuit depuis la naissance, avant même du fait, et j'avoue sans la moindre honte que c'est un sentiment dont je ne pourrais me passer bien longtemps. Ayant grandit dans un milieu qu'on pouvait difficilement qualifier d'aisé mais qu'on appelait ainsi pour éviter les regards mauvais, je n'ai jamais ressenti ni même connu autre que sous l'appellation, cette sensation d'être un enfant gâté, mais en revanche, enfant, je n'avais jamais compris pourquoi les autres enfants avaient droit à des tonnes de jouets à Noël quand je n'en avais qu'un. Je n'étais pas malheureux pour autant, c'était plutôt de la jalousie, mais le point positif est que c'en a fait de moi un homme non-exigeant, facile à vivre et à contenter.. à ce niveau là. Enfance non dramatique pour autant. Je n'étais pas le seul dans ce cas et mon sourire compensait bien les vêtements déjà utilisés par mon cousin qui me couvraient. Plutôt sociable je n'ai eu aucune difficulté que ce soit et j'ai pu grandir sans le moindre soucis en suivant le pas de mes parents, traçant mon petit bonhomme de chemin dans la direction de la médecine. Résultats satisfaisants tout au long de ma scolarité, j'ai pu pousser celle-ci jusqu'à l'université où j'ai fini par laisser tomber, ne pouvant me payer une année supplémentaire. Ainsi donc à ce jour je m'en sors avec une culture générale irréprochable, des bases en médecine, des maths parfaits, une logique affûtée, un goût pour la littérature prononcé et une capacité à écrire élevée.. Mais je pense bien, comme tous ceux sortant des études, que ça ne me servira plus jamais. Et alors j'ai commencé à travailler, enchaîner quelques boulots, prendre mon indépendance, ce genre de chose. Je ne suis pas non plus ignare niveau amour, j'ai eu plusieurs petites amies, conquêtes, comme n'importe quel homme de mon âge normalement constitué, mais je n'ai jamais été capable de me poser plus d'une année, trop agité et dynamique pour. C'est peut-être pour ça que l'idée d'un couple basé sur le faux me tente tant que ça, parce qu'outre ce que les gens doivent voir à heure précise je n'ai aucune contrainte. Bien sûr ça m'est déjà arrivé de tomber sous le charme d'une de mes clientes. C'était d'ailleurs, je le crois bien, ma plus grosse déception amoureuse, la première fois que je n'avais pas la personne souhaitée dans mes bras en un clin d’œil. Appuyé contre un mur, immobile, capuche sur la tête et les yeux rivés sur mon samsung galaxy, j'attendais. Elle devait venir, c'était ainsi que les choses étaient prévues, le rendez-vous décidant alors de la signature, ou non, de notre contrat. Allais-je lui plaire en dehors des photos, en relief, en chair et en os ? La supporterais-je, supporterais-je son entourage que nous étions censés berner ? La vie en commun sera-elle acceptable, puisque j'étais censé vivre chez elle pour suivre les mensonges qu'elle avait proféré à droite et à gauche ? Puis enfin le bruit régulier de talons hauts, qui me parvint, le bruit d'une jupe droite et courte qu'on lissait, et une voix douce qui me fit relever la tête avec curiosité. Des cheveux attachés en une queue de cheval haute, un rouge à lèvre pétard, une peau blafarde, des yeux d'un bleu étranger à la population chinoise, en amande, mis en valeur par un trait d'eye-liner.. alors j'ai su, et j'y ai cru, que la vie ne pouvait être plus belle qu'en cet instant. C'est en plongeant dans son regard que j'ai su que jamais il n'y aurait d'autres femmes sur Terre capables de me contenter comme elle, capables de me ravir, de faire bondir mon cœur ainsi. Xiao Sheng. La plus magnifique femme qu'il m'ai été donné de voir à ce jour. Et j'ai souri. Parce que je n'avais pu m'en empêcher, oubliant l'espace d'un instant que le contrat que nous signions alors prendrait fin le jour où elle aura réussi à trouver une excuse convenable pour notre rupture. Je l'avais oublié, je l'ai amèrement regretté. Je l'ai même pleuré, cette presque inconnue qui avait déchiré mon cœur en quelques semaines. L'eau a coulé sous les ponts mais je reste le même, quoi qu'il arrive, fidèle à ma personne. Je suis aujourd'hui en recherche d'emploi, activement, afin de pouvoir me payer un appartement plus grand que celui que j'ai actuellement. Mais la sur-population est dure à vivre au quotidien en Chine, surtout quand on enchaîne les pauvres CDD.

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that's how i live my life ★  Papa, maman,, c'est bien beau tout ça mais à un moment ça finit toujours par ne plus suffire. Lorsqu'à mon âge on accorde plus d'intérêt à ses parents, on est vite considéré comme anarchique, ou plus globalement comme « individu dénué du sens des priorités », ce que j'ai malheureusement plutôt bien compris. Et quand bien même la famille reste la valeur la plus importante à mes yeux, je me plais à la cacher, à l'enfouir, pour ne pas être éclaboussé de cette honte qui vous poursuis lorsque vous n'êtes pas conformes aux règles de copié-collé de notre génération. Un homme doit être beau, grand et musclé. Il doit savoir se battre, ne pas se laisser marcher sur les pieds et ne pas pleurer. Il doit tenir l'alcool, assurer au lit, et chérir sa femme tout en sachant s'élever naturellement au dessus d'elle pour qu'elle sache que coûte que coûte il pourra la protéger. Ceci faut pour Barcelone et New-York comme pour Sydney ou Hong Kong. A croire que ce fut et demeure une règle internationale stipulant que toute différence sera considérée comme anormale et malgré tous les dires, le Japon, la Corée, la Chine, l'Asie plus vastement n'échappe pas à cette loi. Et me voilà pris dans le fleuve de la ressemblance, l'océan tumultueux de cette torture silencieuse subie au quotidien. Et pourtant chaque touche d’excentricité est osée tant qu'elle reste discrète et pourtant le remord remonte. « Et si je ne plaisais plus désormais ? » Vous l'aurez compris je suis Mr Tout-Le-Monde malheureusement. Enfin ça, c'est ce que pourra vous dire mes collègues au travail, les passants dans la rue, les gens qui ne voient que la surface du bateau sans chercher à plonger pour en tirer l’entièreté. Je ressens le remord, la culpabilité comme tout le monde et je ne m'en cache pas, je ressens la peine et le désespoir aussi, ainsi que la joie et l'euphorie. La nostalgie, la peur, le chaud et le froid. Je suis humain et j'ai des émotions, et lorsque c'est le cas, pourquoi s'en priver, pourquoi les cacher ? Je n'ose pas, j'ai peur d'attirer trop l'attention, étrange non pour le métier que j'exerce en tant que Fake ? A vrai dire je sais aussi m'adapter, si bien que la moindre demande sera prise en compte tant qu'elle ne frôle pas l'absurde. S'il faut me teindre les cheveux ou me tatouer je le ferais, à condition que ma fausse moitié soit là pour m'aider à soutenir les regards. Je suis un homme qui a besoin d'être protégé, quelqu'un de jugé timide alors qu'il est juste réservé, une personne qui leurre beaucoup puisque par son physique avantageux il fait tourner la tête de plus d'un(e). Et pourtant. Et pourtant si vous saviez comme le Ewen qu'on voit là est différent en réalité, lorsqu'il se sent protégé. Les photos facebook en choquent plus d'un lorsque les soirées sont publiées. Un torse dévoilé, les yeux vitreux par l'ivresse mais un sourire bienheureux, debout sur la table.. Je n'ai pas de limite et je suis le premier à trinquer, à faire l'idiot, à rire et faire rire. Un joyeux pitre, si bien que j'écope familièrement du surnom d'Oppa ou Hyung à chaque fois. La timidité n'est plus, elle n'a jamais été qu'une feinte, de quoi aurais-je peur, de quoi aurais-je honte ? Je suis un excentrique refoulé et je fonce tête baissée, j'avance. Je vis, je m'amuse. Tout comme je sais être sérieux en temps et en heure. Arrogant par moments, fier de sa personne et vantard par le rire, j'admets posséder de nombreux défauts, mais très honnêtement, la plupart du temps on m'excuse et on fond face à mon regard sombre et ma belle gueule.

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que pensez-vous de l'agence? ★ Souvent malchanceux en amour, mon tempérament enflammé et instable a fait fuir les gens que j'aimais sincèrement puisqu'il était difficile pour moi de me poser, ce qui est toujours le cas. Malheureusement le sort a fait que je serais de ceux qui ne peuvent vivre sans la présence d'un être à ses côtés, alors quel moyen plus sûr pour combiner ce besoin et l'utilité ? J'aime me rendre utile. Si je peux aider quelqu'un en me faisant louer, bien que le terme devint alors presque vulgaire et que je fus vu comme un objet de consommation, sachant que cela me réconfortera aussi dans mon quotidien dans ce fake couple, alors c'est avec plaisir. Et c'est sûrement ce véritable entrain non feint qui me démarque alors. D'autant plus que je n'accorde pas de critères spéciaux au physique : un peu d'hygiène et de propreté, une certaine éloquence pour savoir ce qu'elle attend de moi, les demandes s'arrêtent là. Et cela dure jusqu'à ce que le contrat soit rompu. Je travaille, je ramène de l'argent, je ne suis pas demandeur de logement ou autre. J'ai de bons avantages physiques et je m'investis dans mon "travail". Après, niveau relationnel, entre nous, je ne cache pas qu'il m'est déjà arrivé de tomber sous le charme d'une de mes clientes. Et je reste un être humain, pour un peu qu'il soit respectueux et chaleureux, je ne raye pas le sexe de mes demandes. Je suis un homme qui a des besoins. L'agence est, je pense, un bon point, quelque chose de positif puisque si les gens cherchent à louer, d'autres cherchent à se faire adopter si je puis dire, se sentir enfin accepté(e)s. C'est donc un échange, un pacte consentant. Quel mal à ça ? Il faut se renouveler et se moderniser chaque jour, et l'agence a trouvé le bon filon pour se vendre.