Pardonnez moi tous mes péchés et mes défauts, ainsi que toutes ces choses qui font de moi ce que je suis. Pour être franc, je ne sais plus ce qu'on attend de moi, ni ce que j'attends des autres d'ailleurs. Offrez moi simplement de quoi délecter mon corps et le mien sera à votre entière disposition. Pour ce qui est de toutes ces pensées néfastes qui se heurtent dans mon crâne, je ne saurais révéler comment le dompter et le rendre à votre merci la plus totale. L'alcool, la drogue, le sexe, et les nombreuses autres addictions qui me permettent de me sentir un peu plus vivant chaque jour ne seront jamais égalées par l'amour ou la passion. Je le sais, je le sens. Que m'apporterait une femme dans les moments les plus pathétiques de mon existence, à part cette exaltation routinière que je peux ressentir sous différents niveaux avec d'autres partenaires d'une seule et simple nuit. Ce qu'il me faudrait, aussi simple puisse être, c'est la compagnie d'une femme sans sentiment amoureux aucun. Je la veux juste dans mon lit, ou sur mon canapé pour lui procurer ou recevoir ces étreintes douces et désintéressées qui me plaisent tant. Mais pour l'instant, mon seul accompagnateur valable s'appelle whisky et il hurle silencieusement mon nom. Le whisky, c'est mon meilleur ami. Il me comprend, je le comprends, on se comprend. Lorsque rien ne va et que mon monde s'effrite, il est le seul à écouter mes lamentables plaintes et à supporter mes crises de nerf pas toujours explicables. Et parfois je me demande sérieusement si Whisky chéri ne participe pas un peu à ma lente et douloureuse décadence. Pourtant j'aime ça, moi, être plus bas que terre. C'est une sensation monstrueuse mais terriblement envoûtante que d'être sous l'emprise de l'alcool ou des stupéfiants les plus puissants. On se sent libre, on se sent bien. Ou parfois on se sent comme sur un bateau en haute mer. Et généralement, ça finit relativement mal. Lorsque j'abuse et n'assume plus réellement mes actes, mon verre me tente un peu plus. Les bouteilles prennent vie devant mes yeux écarlates et m'incitent allègrement à en caresser le matériau de mes lèvres. Si le goulot reste peu exceptionnel, le contenu m'achève un peu plus à chaque gorgée. Regardez moi ça. Observez un peu le fruit de ma destruction volontaire mais ne me venez pas en aide, non. Laissez moi crever comme le minable que je suis. Par contre, si vous êtes une jolie demoiselle non accompagnée, empressez vous de me faire du bouche à bouche. Ça arrangera tout le monde.
A la table d'à côté, il y a cette fille. Elle est plutôt sympathique physiquement, mais sa beauté reste un concept mortifère dont je ne me passerai sans doute jamais. Elle est là tous les soirs, et elle prend toujours la même chose : un mojito avec beaucoup de glaçons et un plat de cacahuètes qu'elle déguste en balayant la salle de son regard terriblement sexy. A sa droite, il y a une autre table. Et là, il y a l'Autre. Elle, c'est un peu la rencontre mystérieuse et enivrante déjà effectuée auparavant. Elle, c'est la folie, le psychédélisme et l'addiction. Elle, c'est Shae. Et Elle, c'est la fille à connaître pour passer des soirées inoubliables -si on fait abstraction des verres de vodka et de scotch préalablement engloutis qui provoqueront un putain de blackout au prochain réveil-. Qu'elle soit seule ou pas, je m'en fiche royalement. Elle devra supporter ma présence jusqu'à trois heures du matin voire peut-être plus, si on ne finit pas la nuit sous les mêmes draps.
Mon verre rencontre le bois vernis de sa table ronde et je m'affale sur le siège rembourré en poussant un râle d'exaspération totale. Mes lèvres s'étirent en un large sourire, majoritairement dû à mon état de mort cérébrale temporaire, et je m'allonge à moitié sur la table. Mort. Décès. Enterrez moi putain.
« Saaaaaalut toi. J'espère que je te dérange pas. Mais, tu vois, je me sentais un peu seul. Et ici j'ai une sacrée bonne vue sur la nana d'en face alors j'mate un peu tu vois? »
Parce que mon changement de table était accompagné d'une raison aussi valable que celle qui pousse mon connard de chat à déchirer des rideaux, je l'embrasse tendrement sur la joue en me redressant difficilement. Et puis je m'écroule à nouveau, tête tournée vers cette cible que jamais je ne saurais atteindre. S'il te plaît, Shae, ne m'en veux pas pour toutes ces horreurs que je peux sortir ou même faire ce soir. Ce foutu chat m'en a fait voir de toutes les couleurs ce soir - ça coûte cher les rideaux putain, et puis faut bien trouver une raison pour se défoncer non? - et j'ai juste envie de rire un bon coup. Me frappe pas, s'il te plaît, si j'ai trop forcé sur la bouteille ce soir. Ouais. Me frappe pas. Ou si tu le fais, sois sensuelle dans tes gestes. J'apprécie beaucoup ça. ♥
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
wo de mingzhi shi Invité
Invité
au nom de l'étrange
★
◄
Sujet: Re: wu shae † harder Ven 20 Sep - 19:56
Beauté étrangère, inconnus fascinants, douceur explosive et délectation exquise. Je ne sais pourquoi, je ne sais comment, je ne me souviens pas. La sensation de flottement qui trône dans ma tête, mon verre vide entre mes doigts, la bouteille à côté de moi. Tout est un amalgame de choses et d’autre qui sont probablement la cause de la puissante explosion de mon cerveau. Tumultueux, il ne réfléchis plus, agressif, il me fait fermer les yeux, envieux, il m’oblige à me délecter de ce poison qui empêche à mon âme de respirer et qui rend mon corps si fébrile. Mes yeux détaillent ces corps étrangers, ceux que dans mes rêves, je rêverais de toucher, parcourir, embrasser, maltraiter, câliner. L’antre du diable, ce club ou je m’habitue à passer mes soirées. Certains me connaissent, de par mon physique si souvent exhibé, de par ma réputation si souvent tâchée. Je ne suis pas le mal, je ne suis pas le diable, je suis la schizophrénie délirante qui parcours ton âme quand tu te sens voler. Je suis celle qui te fera oublier quand l’envie d’oublier, tu oublieras. Je délire, je suis surement sous drogue, absolument. Non, je ne m’en souviens pas car entre temps la nuit est passée et m’as arraché à ma vivacité. Seuls mes yeux ont encore cet éclat. L’amusement, l’envie, le fantasme, la sauvagerie. Je les incarne. Ils me fascinent autant qu’ils me dérangent.
Ce soir, comme toujours, je suis assise là, la cascade de mes cheveux blonds retombant avec sauvagerie sur mon épaule, le regard rivée sur ma proie. Douce, sexy, féline. La beauté absolue. Ses courbes attire mon œil et mes doigts se serrent sur le verre que je tiens. Mais le rêve éclate quand la bête fait son apparition. Jin hyo, mon beau jin hyo. Bien gentil mais un peu fort bourré. Je n’ai pas sursauté au vu du bruit qu’il fait, j’ai l’habitude disons, et sa présence me réconforte légèrement. Au moins, nous sommes deux dans notre chagrin. Sa phrase, ses gestes me font sourire. « Saaaaaalut toi. J'espère que je te dérange pas. Mais, tu vois, je me sentais un peu seul. Et ici j'ai une sacrée bonne vue sur la nana d'en face alors j'mate un peu tu vois? » Délicatesse exquise dans ses gestes et dans ses mots, comme toujours. Ironie de mon cerveau. Alors qu’il se relève difficilement pour poser un baiser sur ma joue, je me penche un peu vers lui pour lui faciliter la tâche, un léger sourire aux lèvres. Mes doigts viennent parcourir son cou dénudé en de légères spirales, alors que je le regarde avec une petit moue, continuant mes gestes, dérivant mon regard vers notre proie commune. « Oh bébé, celle là est à moi, par pitié. Trouve toi une autre cible ! » Ma main libre viens entourer mon verre, pour vider son contenu au fond de ma gorge. Comme une flamme, l’alcool fait son effet jusque dans mon estomac. Je me penche alors sur Jin hyo et embrasse sa joue à mon tour. Tactile ? oui, en effet. « On la joue à Jan Ken pon ? » Idée farfelue. « Oh et puis non, la flemme, vas y toi, je te regarde faire. J’te préviens t’as pas intérêt à la décevoir, sinon je t’en voudrait toute ta vie. » Mes doigts qui caressait avec douceur le cou de jin hyo se décalèrent pour jouer avec le lobe de son oreille.
wu shae † harder
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum