Inscrit(e) le : 10/09/2013 Citation : 「 Je vais rapidement devenir un adulte et pouvoir protéger tout le monde. Ma mère, mes amis, et toi. Correctement cette fois-ci. 」
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Sujet: Besoin d'oublier. - libre Jeu 19 Sep - 21:33
« Tout ... Je te pardonne tout. Alors reviens vers moi. »
Besoin d'oublier.
La Chine ... Takeuchi n'aurait jamais pensé s'y rendre un jour, & qui plus est dans ce genre de conditions. La vie ne lui avait pas laissé le choix, à lui comme à sa sœur. Il avait du quitter sa terre natale où il avait passé de nombreuses années, avait vécue ses premières émotions. Il avait dû s'adapter à sa nouvelle vie, ne pas abuser de l'hospitalité des amis qui les avait héberger. Il avait sa fierté, & qu'ils le veuillent ou non, il voulait prendre son envol, ne plus dépendre de quelqu'un & gérer tout seul cette nouvelle vie, & que sa sœur se consacre à ses études ... Un terrain souvent difficile à aborder, puisqu'il amenait à plusieurs disputes entre eux.
Pour subvenir à leurs besoins, il s'était trouvé un job en tant que barman, job qu'il appréciait, cela lui permet de rencontrer du monde, de ne pas rester chez lui à se morfondre. Un peu d'ambiance dans sa triste vie. Au début, la seule barrière était la langue ... Bien évidemment, ça ne fut pas facile au début, son accès japonais se fait toujours entendre, mais il aime ça, ne pas perdre sa véritable origine.
Son réveil afficha 7:03 lorsqu'il se réveilla. Sa journée venait à peine de commencer, il avait l'impression de ne pas avoir dormi, ce qui était peut-être le cas, il était rentrer très tard ce matin-là, après avoir traîné avec un de ses collègues après son service au bar. Il savait qu'il ne retrouverait pas le sommeil. Il prit alors le temps de se réveiller tranquillement, avant de passer dans la salle de bain de longues & interminables minutes sous la douche afin de bien s'éveiller. Il enfila un jean, avec un tee shirt blanc aux écritures noires, ainsi qu'une sur chemise blanches. Petit déjeuner englouti, il laissa un mot sur la table de la cuisine, destinée à sa sœur pour ne pas qu'elle s'inquiète de ne pas le trouver dans l'appartement à son réveil.
Cheveux en bataille, il était d'autant plus décoiffé au contact de la brise du vent frais qui s'abbtait sur lui. Il errait dans les rues de Shanghai, ville qui lui était totalement inconnu quelques années auparavant. Il passait devant les commerces, qui ouvrait peu à peu leurs portes. Il ne sut dire depuis combien de temps il marchait, mais il devait quitter ses rues qui commençaient à se remplir peu à peu. Il voulait pouvoir réfléchir, il posa la main dans la poche de son jean, là où se trouvait sa photo, qu'il avait longtemps garder au fond du tiroir de son bureau ... Il prit alors la direction de la rivière, un endroit qui était réputé pour être calme.
Peu de personne s'y trouvait. Au moins, il pourrait s'assoir, le regard dans le vide, & laisser le temps passer sans rien faire. Il regarda l'horizon, le regard perdu au loin avant de sortir la photo de son jean. Sayuri ... Il avait toujours cru pouvoir faire sa vie avec elle, avant que la vie ne l'arrache à lui. Il aurait aimé qu'elle se trouve à ses côtés, qu'elle l'aide à surmonter tout ça ... Mais tout ceci était impossible. Cette nuit là, le peu qu'il avait dormi, il avait repensé à cette nuit-là ... Pourquoi l'avait-il rentrée seule ? Pourquoi s'être disputé & l'avoir arraché à lui comme ça ? « ▬ Je suis désolé ... J'aurai aimé que tu sois à mes côtés. » Murmura-t-il plus pour lui-même.
Il sortit alors la photo de sa poche, photo de Sayuri, serrant le poing, tout en froissant la photo, avant de tendre le bras en avant, & ouvrir sa main. La photo s'envola alors avec la brise, se posant après avoir voler sur quelques mètres, plus loin, sur l'eau de la rivière. Il regarda la photo s'éloigner, ce n'était que matériel. Une photo ne lui rendrait pas son amour perdu. Il s'allongea alors sur l'herbe, mains croisées derrière la tête, observant les nuages défilés devant ses yeux. La journée promettait d'être longue ...
CODE PANDORA
wo de mingzhi shi Yoon Xiao Li
- i'm a fake lover -
au nom de l'étrange
Inscrit(e) le : 01/10/2013
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Sujet: Re: Besoin d'oublier. - libre Ven 11 Oct - 0:13
run
far away far away ~
O
n dit que tu ne dors jamais Xiao Li. Il y a toujours une course miraculeuse qui te fait déserté la tour de verre au centre de la capitale. Ça s'emballe, ça suppose, ça extrapole quelques suppositions malsaine dans une envolée de faux semblants. Ça s'appel vivre en société. Beaucoup de fables se tissent au sein de la matrice, avec ou sans fondement, dans des structures décousues de propos obtus. Piètre inconvenance intemporel de femmes célibataires. Ce sont des mythes et des anecdotes bâtit à partir de brèves informations factices.
Il paraît que tu te vends Xiao Li, il paraît que tu n'es pas une pute du corps mais de l'âme. Dans ce jeu absurde qui fabrique des histoires d'amours préconçus et berce ces hommes et ces dames dans des mirages impromptus, tu te donnes comme une poupée gonflable, t'affaisse quelque part en toi même, le regard figé telle une poupée de cire. Il faut que tu te livres Xiao Li. Ton nom n'est plus source de prestige, ton visage révulse depuis longtemps sous ces quolibets immodérés de folles abusées. Il faut gommer la différence.
Dis Xiao Li, est-ce cette vie là qui te fait envie? Celle qui te tend des épreuves incompréhensible comme un millier d'offrande jetés aux nécessiteux? Dis Xiao Li, c'est vraiment ce fruit vicié, souillé, que tu désires? Cette garce informe et cruelle, pas assez belle et bien trop rebelle. L'ingrate. La divinité sombre aux promesses corrompus. Celle qui livre l'argent de suite en échange d'un petit bout de soit. Celle qui se plait à noircir votre âme.
▬ Suho!
Elle adopte un ton réprobateur en observant la course de son chiot, avec un air faussement sévère. Un petit jappement joyeux fait écho à sa réprimande, et elle roule doucement des yeux avant d'accélérer le pas. Ce chien plairait à Luhan, à n'en pas douter.
Elle s'abstenait de donner une inflexion particulière à ses gestes et à ses traits quand elle se rendait à l'hôpital et quand elle s'adressait à quelqu'un; cette enfant d'anciens nantis fortunés; parce que personne ne l'épargnerait dans ce monde d'apparence et de faux semblants. Elle n'avait pas assez de courage pour faire plus de bruit que sa désertion du quartier chic n'en faisait déjà. Elle leva les yeux pour chercher la silhouette familière de son compagnon canin.
▬ Suho?
Dis mois Xiao Li, est-ce bien cette vie là que tu veux?
Alors qu'elle s'apprêtait à porter ses mains à sa bouche, la demoiselle se figea. Le cœur au bord des lèvres et le palpitant prit dans un étau douloureux.
▬ Suho!
Elle courut. La berge n'était plus un pont rassurant entre deux mondes. Le corps frêle s'agitant à sa surface, ses jappements, cris de fatigue ou d'agonie, la course inutile qu'elle avait entamé, ses pieds foulant la terre meuble aussi vite qu'il lui était possible au vue de sa faible constitution... Émotive. Impuissante. Elle n'avait jamais apprit à nager.